Présentation du Ziboud’Terre

Qui est derrière le Ziboud’Terre

Bienvenue dans l’univers du Ziboud’Terre, je suis Benjamin, je suis en couple et papa de trois petits garçons.
Je suis producteur et transformateur depuis 2019.

Je suis un amoureux de la nature depuis tout petit. J’ai passé mon enfance à la campagne, je passais mon temps à y grimper aux arbres et y faire des cabanes. J’ai eu la chance de toujours avoir un potager plus ou moins loin qui nous permettait d’avoir des produits sains à consommer. Ce qui a forgé en moi un grand respect pour la nature. 

Le cours tumultueux de mes études m’a amené à finir fraiseur sur machine à commande numérique, métier très intéressant, mais bien loin d’une vie au contact de la nature.

La lecture du livre « Permaculture, Guérir la terre, nourrir les hommes » de Perrine et Charle Hervé-Gruyer, m’a permis de rêver à un avenir plus cohérent.

J’ai pu négocier une rupture conventionnelle avec mon ancien employeur pour entamer ma reconversion. En 2019 j’ai pu finaliser l’achat de mon verger à un agriculteur qui partait à la retraite.

Parlons du verger

Le verger est conduit intégralement en bio et ce depuis sa plantation par mon prédécesseur.

Je vais au-delà de la charte d’engagement AB car j’estime qu’elle laisse trop de place aux produits chimiques. Je m’inspire des écrits sur le non travail du sol de Fukuoka Masanobu, des techniques de maraîchage sur sol vivant, et du bon sens de la permaculture.

J’aspire à créer un petit monde de biodiversité pour que les ravageurs et les auxiliaires s’auto-régulent de manière à ce que je puisse récolter des fruits sains.

Les modes de commercialisation

Je vends le plus possible en circuit court, que ce soit à des particuliers en direct ou via les boutiques spécialisées autour de chez moi.

J’ai la chance de travailler avec le collège Joseph Anglade à Lézignan-Corbières, nourrir sainement la future génération était un objectif en m’installant. J’aime aussi travailler avec les restaurants, ils sont de plus en plus à essayer de travailler avec des petits producteurs locaux, ce qui est super.

Pour ceux qui veulent ce faire livrer, je vous propose de passer par la poste ou mondial Relay. Toute les informations sont dans le catalogue.

J’ai pris les labels Pays Cathare et Sud de France pour essayer de promouvoir à mon échelle mon terroir, et me donner une visibilité supplémentaire.

L’avenir

En 2019 le verger se composait principalement de figuier (environ 650) mais il y a aussi quelques cerisiers, grenadiers, abricotiers ainsi qu’une petite oliveraie (200 arbres).

J’ai implanté en 2020 des amandiers, noisetiers, pêchers, pommiers, poiriers, nachi, châtaigniers, noyers en plus ou moins grande quantité pour faire des tests et voir si ce type d’arbre peut se faire sans traitement sur mon terroir.
Je pense notamment aux pommes pour lesquelles on dit qu’il faut absolument traiter sinon c’est pas faisable, ou bien les châtaigniers qui sont très intéressant nutritivement, mais c’est pas vraiment le climat.

Et en 2021 j’ai racheté une petite vigne qui était enclavée entre mes terres, je ne pense pas faire du vin, mais peut être un peu de jus de raisin, j’ai testé a la de manière très très artisanale et en petite quantité, ça peut être sympa, il me reste a voir les normes etc… 

Je suis en train de coupler la production végétale avec de la production animale.

Je viens d’acquérir des moutons d’Ouessant pour l’entretien écologique du verger, d’autres animaux comme les ânes et les oies sont en réflexion.

Je vais aussi mettre en place des lapins pour la viande, des caille viande/œufs, et des poules viande/œufs. 
Même si les animaux sont utilisés soit comme outils de travail, soit comme source de nourriture, l’objectif est qu’ils aient une vie agréable dans des conditions convenables. De la même manière pour les animaux de chair, leurs mort doit être la plus propre possible, le but est que ce soit fait a la ferme par moi.

L’utilité d’avoir plusieurs ateliers différents est de ne pas dépendre d’un seul pour vivre, et de me permettre d’en supprimer un si je n’arrive pas à le conduire comme je le veux.